Après quelques mois
passé loin de Nîmes, on s'aperçoit lorsque l'on revient du
changement de la ville.
Changement d'autant
plus important en matière de construction.
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La gazette de Nimes 23 Mars 2015 |
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C'est au sud de la
ville que ce changement est le plus visible. Un nombre important de
collectifs est en train de prendre forme, ce sont essentiellement des
HLM. Si l'on peut penser que la construction d'HLM va permettre une
mixité sociale; il me semble que sur Nimes c'est loin d’être le cas.
La politique de peuplement retenue par les HLM notamment en matière
tarifaire n'est pas sans défaut. De plus; la stratégie foncière de
la mairie ne fait qu'accentuer les difficultés probables dans
l'avenir. Si l'on observe la concentration de nouvelles construction
HLM au sein de la ville, l'est et l'ouest sont deja largement servi
(chemin bas et Pissevin), il restait donc le Nord et le sud. Pour des
raisons de classes comme dirait Marx, le Nord est épargné par la
maire sous le fallacieux prétexte de terrains trop chers, trop
contraignants, trop loin.....Bref sous un ensemble de raisons pour
lesqelles l'on ne peut qu'adhérer ! Alors il reste le sud où l'on
tente de mettre en place cette nouvelle politique urbaine qui
consiste à démolir les grandes barres et éclater les immeubles en
petites structures vers le creux des canards par exemple ( pour le
plus visible quant à la densification HLM).
Cette politique
hasardeuse risque d'amener certaines classes moyennes à quitter ces
territoires ou alors on risque d'avoir l'effet inverse à savoir des
classes moyennes inférieures qui reprennent possession des hlm comme
dans les années 60 70 avec un départ des ménages les plus modestes
des zones sensibles vers la proche "banlieue nîmoise"....
On ne fait que
déplacer le problème !
Fred Fontaine
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