Comme j'ai pu l'écrire precedemment, on est socialiste non pas parce que l'on est adhérent du PS mais par sa façon d'appréhender la réalité économique et sociale. Parce que l'on pense aussi que la politique repose non seulement sur des idées mais aussi sur des attitudes. Mais aussi, parce que, quoi qu'il arrive on garde espoir en l'homme, en sa solidarité envers les autres en son désir de faire en sorte que le monde avance vers sa propre vision de partage plus que par celle imposée qui nous mène à une image déformée d'un réalite de plus en plus sanglante économiquement parlant ! Au delà de ce cheminement économique il me semble aussi que les valeurs portées au cours de l'histoire non seulement par les grandes figures du socialisme mais aussi continuellement par la grande majorité de ses militants etaient celles de l'honnêté, de la transparence et de la volonté de partager un idéal commun. Force m'a été de constater que le PS en tant que parti s'en éloigne malheureusement continuellement. D"un parti ouvrier de masse, il est devenu un parti de notables, d'élus où désormais le partage du pouvoir se fait au travers de luttes et de querelles intestines, où l'idéal s'est éffacé au profit de l'ambition, où les idées des militants ne sont que le propre remède de leur revendication, une forme de médication politique pour les calmer quant à leurs ambitions idéologiques ! Car c'est bien là désormais, la réelle difficulté de ce parti comment concilier l'intérêt collectif et l'intérêt militant que ce soit tant au niveau individuel pour les prétentions des uns et des autres, qu'au niveau collectif pour le desir des militants de voir porter leurs idées !
Je suis donc parti !
Je pensais aussi pouvoir rester encore à l’écart de la politique....Et puis en rencontrant d'autres personnes je m’aperçois que certains croient encore que le politique peut agir, que la politique peut changer la société... seulement il pense que cela doit se faire autrement, avec un nouveau cadre, de nouvelles règles, d'autres ambitions et surtout avec un minimum de respect de l'Homme et de la parole portée.
Mais pour cela il fallait une nouvelle éthique, une nouvelle forme d"organisation, un nouveau projet, une nouvelle ambiton... Il fallait surtout s'engager à dire la vérité, à changer notre façon de penser et d'agir.
J'ai donc décider de rejoindre un nouveau parti qui a le souhait non seulement d'exister mais de faire exister le citoyen en lui rendant toute sa place : Nouvelle Donne.(cliquer sur le lien pour acceder au site)
Fred Fontaine
Bonsoir,
RépondreSupprimerJuste un mot pour vous dire qu'on aurait bien aimé vous rencontrer à notre apéro-tchatche pour échanger avec vous et connaitre votre position.
https://www.youtube.com/watch?v=gT5cpqjcjLU
A bientot.
Depuis le XIX S et les premiers penseurs socialistes en France ( LEROUX, PROUDHON ) , la poursuite de l'horizon socialiste a pu se trouver contrarier par deux risques de dérives:
RépondreSupprimerceux qui pensaient que les socialistes ne devaient jamais se frotter à l'exercice du pouvoir et ceux qui au contraire ( JAURES ) pensaient que c'est de l'intérieur qu'à terme on peut espérer changer le monde
ceux qui refusaient le système capitaliste dans son ensemble et ceux qui estiment que la terminologie ou la sémantique ( qu'est-ce que le capital ... ] n'est pas tout
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puis MITTERRAND parvint au pouvoir et quoi que l'on puisse dire, la gauche a prouvé qu'elle peut être au pouvoir pour plusieurs années et pas seulement quelques mois pour faire des réformes sociales puis être chassée par la réalité économique ... et même, la gauche montra sous MITTERRAND qu'elle peut souvent se montrer meilleure gestionnaire de la droite ... mais à nouveau nous sommes rattrapés par le cynisme et même parmi nos militants beaucoup voudraient profiter ... du coup, est-ce que leurs motivations sont sincères?
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cela devrait nous donner quelque humilité car le rôle d'un Parti reste la discussion idéologique et programmatique même si ces mots ne font pas plaisir, et parfois écorchent les oreilles
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des points de vue idéologique et programmatique, il faut dire que l'enjeu pour le PS n'est plus comme dans les années 70 et 80 la discussion avec le PCF, mais plutôt avec le Centre et avec les écologistes, d'une part parce que le spectre de la guerre civile politique permanente s'est un peu apaisé ( la France comme projet national est accepté en Europe et c'est en Europe qu'il faut construire l'avenir pas seulement en agissant sur notre image ) d'autre part parce que les perspectives d'une croissance faible nous attendent au XXI S et qu'il ne faut pas gâcher non plus les ressources...
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Je comprends cependant que ce tableau paraisse parfois décourageant et sais à quel point la réflexion sur le thème constitutionnel a avancé à la gauche de la gauche
ce qui devrait nous rassembler ( vu le nombre des acteurs et celui des enjeux ) : peut-être pas seulement la "morale" , mais aussi "l'humanisme"... et puis gardons le moral!!!