Au lendemain des tragiques attentats de Paris, le président de la république met en oeuvre l'état d'urgence nécessaire à l'action policière dans les enquêtes mais aussi au renforcement de la sécurité de la population.
Un vote est toutefois nécessaire pour prolonger cet état d'urgence au delà de 12 jours. C'est ainsi que certains députés "socialistes" dont vous trouverez les noms ci dessous ainsi que leur proposition d'amendement se sentent investi d'une mission très particulière : Museler la presse !
Sont ils donc tombés dans le chaudron de l'extreme droite à en arriver à croire qu'il faudrait une potion consistant à controler ce que les journalistes pourraient publier ? Sont ils donc à ce point contaminer par "valeurs actuelles" pour considérer que les journalistes ne sont pas suffisament professionnel pour discerner une informations sensible pouvant nuire à la sécurité de l'état d'une information publiable ?....
Allons, mesdames et messieurs les deputés.....Un peu de tenue et ne profitez pas de tristes évènements pour faire le jeu des partis qui n'ont d'autre valeur que celle de porter la propre voie de leur idéologie !
Fred Fontaine
AMENDEMENT N°CL41
présenté par
Mme Mazetier, M. Fourage, Mme Dagoma, M. Potier, M. Premat, Mme Massat, Mme Fabre, M. Delcourt, M. Valax, M. Fournel, Mme Le Houerou, M. Ménard, Mme Gosselin-Fleury, Mme Bruneau, M. Travert, Mme Gueugneau, Mme Guittet, M. André, M. Denaja, M. Popelin et M. Gagnaire |
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ARTICLE 4
Après l’alinéa 22, insérer l’alinéa suivant :
« Le décret déclarant ou la loi
prorogeant l’état d’urgence peut, par une disposition expresse,
habiliter les autorités administratives visées à l’article 8 à prendre
toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications
de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des
projections cinématographiques et des représentations théâtrales. »
EXPOSÉ SOMMAIRE
Cet
amendement vise à rétablir en l’état une disposition de la loi relative
à l’état d’urgence de 1955, qui ouvre la possibilité de contrôler toute
publication lorsque l’état d’urgence est déclaré.
Au moment des attentats de janvier
2015, des manquements ont été constatés dans le traitement des
attentats dans différentes publications, manquements qui ont pu mettre
en danger nos concitoyens et les forces de l’ordre.
Cette disposition ne donne pas
lieu à un contrôle systématique, elle ouvre une possibilité qu’il serait
dommage de supprimer alors qu’elle peut participer à la protection de
nos concitoyens.
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