vendredi 11 avril 2014

Témoignage militant !

     Nîmois de naissance, j’avais la conviction que cette année, 2014, était la bonne pour faire basculer la ville à gauche.

     13 années que cette gauche subit la politique du clan Fournier.

   13 années dans lesquelles, j’aurais pu penser trouver un parti prêt au combat, structuré, avec un programme claire, et pour reprendre un terme à la mode, une opposition de combat prête à en découdre.

    De tout ça, je n’ai rien vu. Arrivé à Nîmes l’été dernier, je suis tombé de haut. J’ai vu un parti politique à l’agonie. Un soldat allant à la guerre sans fusil. Sans coordination, sans alliés, sans de grandes idées. Je ne vais pas faire le constat de cet échec. D’autres plus ancrés et ayant plus connaissance du parti local l’ont fait et leur constat correspond parfaitement à mes sentiments.

    Je n’ai pas trouvé d’accueil. Le seul interlocuteur que j’ai pu avoir est Nicolas Cadène. A qui j’avais fait valoir mon envie de participer à la campagne. Il s’est battu, malgré le fiasco annoncé et n’a pas démérité. Il a essayé de pousser les uns et les autres à une motivation, mais c’était bien trop tard. Il a à plusieurs reprises transmis mes coordonnées à l’équipe de campagne en place, en faisant valoir mon expérience de militantisme sur le terrain, mais malgré ses efforts, il n’y a eu aucun retour. J’ai moi-même appelé à deux reprises pour avoir des informations, des agendas d’actions, savoir si il y avait des réunions, etc… mais en vain. J’ai constaté que l’opinion militante était bien peu considérée. Pas de réunion de section depuis la rentrée 2013 pour la section Nîmes arènes. Je ne veux pas m’attaquer ici aux personnes, ça serait trop facile ! Nous pouvons tous échouer dans nos fonctions. Mais nous pouvons tous aussi assumer ses responsabilités. Actuellement, je ne vois que des défections et du « courage, fuyons ! ».



     De ce constat, de cet échec, il faut maintenant construire et bâtir, à commencer par ce qui nous unit tous, notre parti. Comment se fait-il, alors qu’une cinquantaine de kilomètres nous sépare, Nîmes n’a toujours pas su organiser un PS Gardois, fort, alors que Montpellier dans une région aujourd’hui profondément de droite et d’extrême droite, a su elle, malgré la dissidence, atteindre un score de 61% à gauche au premier tour ? Comment se fait-il que le FN devient la première force politique dans le GARD et que le parti offre un bien triste spectacle avec un aveu d’incompétence ? Ce sont des questions auxquelles il va falloir, nous les militants, répondre. C’est pourquoi, je voudrais être ici, une force de proposition en présentant quelques idées. Je remercie Frédéric Fontaine de m’offrir cette espace sur son blog pour pouvoir les présenter. En espérant pouvoir en débattre avec le plus grand nombre de militants qui souhaitent remettre debout le PS.

  • Sur les fondements même du parti politique, il faudrait ouvrir un accueil aux nouveaux militants. Cet accueil des nouveaux arrivants est primordial. Il pourrait prendre la forme d’une réunion d’accueil une fois par trimestre, rassemblant les nouveaux militants avec des anciens, pour présenter le parti politique, son histoire, ses objectifs, etc.
  • Sur l’information et la communication, il faudrait créer un site internet, et développer une coordination des pages sur les réseaux sociaux.
  • Sur le contrôle de la fédération : Instituer une commission de contrôle, composée de militants, pour participer et contrôler les décisions des instances fédérales. Pour que les militants aient toujours la main sur leur fédération.
  • Sur le débat public, j’ai constaté un grand vide. Le parti se grandirait à proposer plus de débats politiques, ouverts aux citoyens et aux autres partenaires de la gauche. En tenant un rituel, un agenda avec un rythme. (Une fois par mois, un thème, un lieu, un débat publique)
  • Sur les sections, en finir avec ce système de cooptation qui ne dit pas son nom. Les affectations devraient se faire sur un critère géographique et non plus par des affinités qui cachent le plus souvent des intérêts.
  • Sur la vie du parti, créer des évènements conviviaux pour créer du lien humain, tout simplement. Des rendez-vous où les militants peuvent partager autre chose. (Exemple : Des repas-débats, des projections de films engagés suivi de débats, etc.)
  • Sur l’ouverture à la société : ouvrir les portes et les fenêtres du PS à la société civile, aux associations. Faire de notre maison, une maison de solidarité entre les hommes, une maison de vie culturelle, qui doit être sans cesse animée (Exemple : Vernissage et exposition d’art. Monter des forums de l’entreprise et de l’emploi. Solidarité intergénérationnelle pour le partage des mémoires.)
     Toutes ces idées ont pour but de faire revivre le PS. A l’heure où la défiance envers les partis politiques est exacerbée, ces derniers doivent savoir se renouveler, se refonder pour répondre aux attentes de la société contemporaine.

   Un autre constat doit aussi, nous interpeller. Celle de la place des jeunes dans les responsabilités politiques. Je pense, profondément, que la jeunesse n’est pas une question d’âge. Que la jeunesse cesse quand on abandonne ses rêves. Mais encore faut-il laisser, à cette jeunesse, l’espace pour construire ses projections. Une jeunesse qui, en voyant de plus en plus de portes se verrouiller, se renferme sur elle-même. Se tait et s’angoisse dans une colère silencieuse que la démagogie des extrêmes écoute en couardise. Comment cautionner le manque de présence de jeunes lorsqu’il y a une élection ? Devons-nous laisser l’image du renouvellement au FN, dont la représentation des jeunes est importante, et notamment a été très importante lors de ces municipales ? Cette frilosité d’investir les jeunes générations ne doit plus exister au sein de notre parti. Un parti, où l’on peut rappeler nos grandes lumières, Jaurès, Blum, Mitterrand, qui ont toujours encouragés la jeunesse à ouvrir la porte de la politique. De s’emparer d’elle, car elle est le premier investissement de leur propre vie. Ils y construiront, le temps présent et l’avenir.


    La société d’aujourd’hui va très vite. L’information s’est développée de manière exponentielle. Une rumeur suffit pour embraser les poudres. L’économie financiarisée a décortiqué les hommes pour les rendre en être isolé. Des individus isolés que l’Etat, et plus particulièrement le socialisme, doit ressouder dans une société nouvelle, avec toujours plus de solidarité, de proximité, de cohésion sociale. D’immenses défis attendent notre temps. Le défi environnemental. Le défi européen. Le défi social, pour citer les plus importants à mes yeux. Tous ces défis, il ne faut pas que nous les abandonnions. Il faut revoir notre méthode de travail et militer autrement. De cet échec électoral, l’optimiste que je suis y verra la volonté des français de retrouver la gauche qui rallume les étoiles. De cette sanction, la sagesse y voit une envie de plus de morale dans la vie publique. Comme le disait tout simplement Simone de Beauvoir « Sans échec, pas de morale ! ». 

Ahmed LAARAJ 

8 commentaires:

  1. Cher Ahmed
    Des Paroles oui, une analyse sans propositions politiques !!! MDR !!! mais des actes !!!!I
    l y avait sauf erreur de ma part tous les vendredi 18h un apéritif militant au local de campagne de FD......
    .Pour des raisons de santé entre autres je n'ai pas fait campagne mais je me tais même si je suis au courant de très nombreux dysfonctionnements et graves pour certains.....
    Ton secrétaire de section n e devait pas avoir tes coordonnées...n i la fédé car il y a eu durant plus d'une année environ au moins 8 formations y compris plusieurs sur les municipales etc....et l'on ne t'as point vu......donc la critique est sûrement juste mais c'est un peu facile de venir donner des leçons ??????!! surtout après la débâcle nationale mais la politique de la chaise vide et du non engagement ne mène nulle part ON t'attend pour militer sur le terrain des idées certes mais seule l'action si elle est basée sur la réflexion nous permet d'avancer Amitiés socialistes un secrétaire fédéral du PS Gard et un des rares qui a travaillé durant l'actuel mandat .....JCM

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  2. Trop drôle !!!
    Ahmed Laaraj, Fred Fontaine, Nicolas Cadène... C'est le retour des réseaux ségolénistes!
    Ahmed est un jeune militant au PS du Gard, mais un vieux militant de Désir d'Avenir...
    Et il est venu quelques fois à la fédé, mais n'a pas proposé ses services plus que ça. C'est vrai que sa secrétaire de section aurait pu mieux mobiliser sa section, la plus importante de Nîmes.
    Mais il y avait toujours du monde au local de campagnes, il aurait pu passer faire un tour et demander directement.
    Mais je constate que ce sont surtout les ségolénistes qui se réveillent maintenant en espérant récupérer des trucs, vu la situation de crise du Parti.
    Si Nicolas s'est en effet bougé, je n'ai pas vu une seule fois Fred sur le terrain par exemple.
    Si le PS ne vous convient à ce point pas, ressuscitez Désir d'Avenir.
    Après tout, dès l'origine, Désir d'Avenir avait été crée pour court-circuiter le PS.

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    1. Cher anonyme, (toujours difficile de s'adresser à des personnes que l'on ne peut nommer). La première des erreurs qu'il me faut rectifier est la suivante : je ne suis pas Ségolèniste ! Sur mon absence à la campagne, j'ai une raison très simple MAIS qui n'est pas politique qui a fait que je n'étais pas sur le terrain, je suis prêt bien entendu cher inconnu à t'en faire part en fonction de notre degré d'amitié compte tenu du caractère personnel de cette raison ! Quant au reste, le blog n'est pas là pour récupérer, il existe pour tenter de faire participer un peu les militants, c'est une démarche que j'assume. Mais au fait cher inconnu....qu'as tu fait pour le parti ? les militants ? depuis tant d'années ? Car à ce jour, les graines que tu as semé n'ont guère permis à la rose d'éclore !

      Fred Fontaine

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    2. Quelques rectifications s'imposent pour Anonyme :
      "Et il est venu quelques fois à la fédé, mais n'a pas proposé ses services plus que ça" -> J'ai appelé à plusieurs reprise au tout début de la campagne l'équipe de campagne, je n'ai jamais eu de suite.

      "Mais il y avait toujours du monde au local de campagnes, il aurait pu passer faire un tour et demander directement." -> Les campagnes se préparent en amont. Un militant n'est pas simplement des bras et des jambes, c'est une intelligence, un apport humain. Avant de vouloir le mobiliser sur le terrain, il faut l'intégrer à un groupe pour qu'il y est de l'affinité, de la solidarité et de l'envie. Pour cela, il faut qu'il y est des réunions auxquelles il peut participer et apporter sa contribution. Un suivi. Un accueil. Bref, il faut montrer de la volonté de gagner pour mobiliser, c'est comment dire? La base d'une campagne. Et enfin, un commentaire anonyme décrédibilise de suite son auteur.

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  3. Je suis tout à fait d'accord avec ce jeune Ahmed! Les propositions paraissent être les bonnes! Place aux jeunes et au renouveau! y en a marre de cette vieille bande qui dégoutte les gens de la politique

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  4. Partie 1.

    Tiens donc, des propositions...
    C'est beau, c'est neuf, c'est frais...
    Vite, commentons!

    Pour commencer, j'ai déjà entendu la plupart de celles-ci, mais elles se sont heurtées aux conservatismes des vieilles barbes du PS accrochées à leurs privilèges et à leurs prérogatives.

    "• Sur les fondements même du parti politique, il faudrait ouvrir un accueil aux nouveaux militants. Cet accueil des nouveaux arrivants est primordial. Il pourrait prendre la forme d’une réunion d’accueil une fois par trimestre, rassemblant les nouveaux militants avec des anciens, pour présenter le parti politique, son histoire, ses objectifs, etc."

    ------> C'est très juste.
    Il faudrait. Si seulement les secrétaires de section voulaient bien "partager" leurs militants, surtout les nouveaux. "Mais comment? Leur faire rencontrer du monde, les ouvrir sur le reste de la fédération? Mais vous n'y pensez pas jeune homme, ils pourraient faire de mauvaises rencontres! Ils pourraient développer un point de vue différent de leur sacro-saint secrétaire de section... alors Vade Retro Satanas!".
    De plus, je rappelle que JCM, un des rares secrétaires fédéraux à bosser, organise tout le long de l'année de nombreuses formations, ouvertes à tous.

    "• Sur l’information et la communication, il faudrait créer un site internet, et développer une coordination des pages sur les réseaux sociaux."

    -------> Il y avait un site internet, jusqu'à il y a quelques mois. Très bien fait et alimenté. J'ignore pourquoi il n'existe plus. Cher Ahmed, pour le savoir, tu pourrais demander à ta secrétaire de section, qui se trouve être aussi... Secrétaire fédérale à la communication ! (si si, je t'assure).

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  5. Partie 2

    "• Sur le contrôle de la fédération : Instituer une commission de contrôle, composée de militants, pour participer et contrôler les décisions des instances fédérales. Pour que les militants aient toujours la main sur leur fédération."

    ---------> inutile. Les instances fédérales sont déjà composées de militants. Ou sont censées l'être.
    Si seulement les 10 élus du Gard qui conservent tous les pouvoirs et cherchent à tout contrôler n'imposaient pas leurs gens dans ces instances... Des gens qui ne bossent pas. On aurait peut-être des instances fédérales qui fonctionnent normalement et démocratiquement. De plus, si on créait des commissions de contrôles composées de militants, pour surveiller les instances fédérales composées de militants, et bien elles seraient également trustées par les sbires des mêmes. Bienvenu au PS. Avoir un riche tissu d'élus locaux entraine quelques travers.

    "• Sur le débat public, j’ai constaté un grand vide. Le parti se grandirait à proposer plus de débats politiques, ouverts aux citoyens et aux autres partenaires de la gauche. En tenant un rituel, un agenda avec un rythme. (Une fois par mois, un thème, un lieu, un débat publique)"

    ----------> Cela s'est fait déjà. Sur Alès, lors du débat sur les rythmes scolaires par exemple. Je suis d'accord, c'est trop peu. Mais c'est de la responsabilité des secrétaires fédéraux thématiques. Mais à part quelques uns... ils ne font rien. On se rappellera qu'ils pleuraient au moment du congrès pour des places..; On applaudit ce qu'ils en ont fait.
    De plus, l'unité de base du Parti, c'est la section. C'est là que l'essentiel du travail de fond doit se faire.

    "• Sur les sections, en finir avec ce système de cooptation qui ne dit pas son nom. Les affectations devraient se faire sur un critère géographique et non plus par des affinités qui cachent le plus souvent des intérêts."

    ---------> Et oui. Secrétaires de sections = barons locaux. Leurs militants= leur pouvoir. Triste. Il faut d'urgence rendre la parole aux militants, c'est pourquoi je soutiens les États Généraux du PS du Gard. Pour permettre aux militants de causer et trouver des solutions entre eux, au lieu de passer par plein d'intermédiaires, pour qu'au final leur message soit en partie tronqué. Je suis aussi de ceux qui pensent qu'il doit y avoir fusion de sections à Nîmes.

    "• Sur la vie du parti, créer des évènements conviviaux pour créer du lien humain, tout simplement. Des rendez-vous où les militants peuvent partager autre chose. (Exemple : Des repas-débats, des projections de films engagés suivi de débats, etc.)
    • Sur l’ouverture à la société : ouvrir les portes et les fenêtres du PS à la société civile, aux associations. Faire de notre maison, une maison de solidarité entre les hommes, une maison de vie culturelle, qui doit être sans cesse animée (Exemple : Vernissage et exposition d’art. Monter des forums de l’entreprise et de l’emploi. Solidarité intergénérationnelle pour le partage des mémoires.)"

    -----------> oui, oui. Quand la fédération aura des sous. C'est à dire quand les élus payeront leurs cotisations. Quand on aura récupéré les 300 000 euros détournés par l'ancienne permanente (procès le 25). Quand la situation financière catastrophique de la fédé, (laissée par l'équipe précédente) sera rétablie. Certains y travaillent. D'autres critiquent.

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  6. Partie 3

    Sinon, concernant la campagne...
    J'ai pu observer 3 types d'attitude:

    -Les béni oui oui de la candidate: fan club, d'accord sur tout, aucun esprit critique, mais très volontaires et courageux. N'ont pas fait avancer le débat de fond, mais se sont battus pour que gagne la Gauche.

    -Les planqués, pour des raisons diverses et variées (toujours de bonnes excuses: la santé, le travail...). Sortent du bois maintenant. Se lâchent dans les critiques avec une jouissance manifeste. "Je vous l'avais bien dit", etc. Les fiers qui ont oublié qu'une campagne, c'est une aventure COLLECTIVE "Ah mais moi, j'attendais qu'on me sollicite...". Ont regardé le bateau couler sans bouger le petit doigt. N'ont rien fait pour la victoire de la Gauche, et se permettent de critiquer. Je rappelle que "la critique est aisée mais l'art est difficile".

    - Ceux qui ont fait des propositions, ont critiqué de manière constructive quand ils l'ont jugé nécessaires. N'ont pas été écoutés, mais ont quand même essayé. Ils ont fait campagne quand même !!! Même si ils n'étaient pas contents ! Pour l’intérêt supérieur du PS. Pour faire gagner la Gauche. Pour la ville qu'ils aiment.
    Maintenant, nous nous faisons critiquer de tous les côtés. Par les béni oui oui "mais vous avez critiqué pendant la campagne, ce n'était pas loyal". Par les planqués "Ah mais vous avez participé à cette catastrophe...."
    Je ne suis pas toujours d'accord avec Nicolas Cadène, mais lui fait partie de cette catégorie. Il a participé, tout en se montrant critique quand il fallait. Bravo. Et merci. Lui est légitime pour parler.

    Cher Ahmed, cher vous tous.
    Il y a un temps pour tout. Un temps pour le travail de fond, où de brillants esprits peuvent s'élever.
    Un temps pour la campagne, où on joue collectif. On retrousse ses manches et on va tracter, comme un militant loyal normal. On se pointe au local, et on demande ce qu'il y a à faire. Il y avait un planning des actions affiché au mur du local, et il était ouvert presque 12h par jour.
    Et un temps où on rénove. Vraiment. On discute ensemble, entre militant. On secoue son secrétaire de section. On appelle la fédé pour demander ce qui est prévu. On évite d'aller pleurer dans les médias, on est assez ridicules comme ça.

    Après, je comprends vos réactions. Je partage une grande partie de vos sentiments. Mais certains se battent déjà pour faire avancer les choses. Seulement, quand on vous lit, on a l'impression que vous êtes les seuls esprits éclairés...

    Des roses ont éclos Camarades. D'autres se sont épanouies. Mais méfiez vous de toutes celles qui se sont fanées à force d'aigreur, et d'égoïsme: ils ne leur reste que les épines. Hélas, ce sont les plus nombreux.

    Amitiés Socialistes.

    L.

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