dimanche 13 avril 2014

Un nouveau témoignage militant !

Une séquence électorale vient de s’achever. Les résultats de la gauche et du parti socialiste ne sont pas satisfaisants. Ils sont la conséquence d’un contexte national difficile et de plusieurs facteurs locaux combinés. Parmi ces facteurs, la question du manque de rassemblement des socialistes me paraît centrale tant elle a pesé tout au long de la campagne électorale.

Pourquoi le rassemblement ne s’est-il pas fait ? Pourquoi certains militants se sont sentis concernés et pas d’autres ? Pourquoi les militants engagés ont-ils échoué dans cette campagne ? Quelles leçons tirer de cet échec pour ne plus reproduire les mêmes erreurs ?



J’ai sans doute un avis sur les réponses à formuler mais ce que je sais c’est que je n’ai pas toutes les réponses. Il est donc nécessaire de convoquer dans les meilleurs délais une assemblée générale des militants nîmois afin que chacun s’exprime. Le temps de libérer les paroles est venu. Ne serait-ce que pour éviter que cette parole se libère ailleurs et autrement.

Cette assemblée générale doit comporter un second volet de nature à esquisser une nouvelle façon de militer à Nîmes. Là aussi, il nous faut poser les bonnes questions :

Comment organiser le rassemblement des socialistes ? Comment impliquer davantage et mieux écouter les militants ? Quelle organisation imaginer pour affronter les prochaines échéances que sont les européennes, les sénatoriales, les cantonales et les régionales ?

Evidemment, je n’ai pas toutes les réponses aussi il me paraît essentiel de demander l’avis de l’ensemble des militants. Pour ma part, je défendrai l’idée de la création d’une seule section à Nîmes avec l’élaboration d’un nouveau projet d’animation local. Cette idée doit être soumise au vote de tous les militants nîmois par référendum. Cette avancée démocratique interne donnerait un formidable signal positif à nos sympathisants de gauche actuellement désemparés par nos luttes intestines infinies. Ce décloisonnement des sections mettrait fin à des luttes de pouvoir de personnes. Enfin il permettrait à de nombreux camarades de mieux se connaître et d’envisager nos futurs combats sur nos valeurs et nos idées avec sérénité.

Perdre les élections municipales comme nous les avons perdues est grave. Mais plus grave encore serait de ne pas tirer les leçons de cet échec. C’est la raison pour laquelle, il faut lutter ensemble contre un seul sentiment : la peur. La peur de perdre son petit pouvoir, la peur d’entendre des vérités, la peur de se rencontrer, la peur d’échanger, … Pour ce qui me concerne, je n’ai pas peur. J’ai confiance à notre capacité collective à nous relever. Pour cela, je veux que l’on redonne la parole aux militants. Seuls les militants nîmois sont souverains pour décider de notre avenir commun. 

Jérôme Puech


Rappel :

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Fred Fontaine

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